Retour sur les usages « confinés » de PCN – Episode 3
A Boris Vian, collège classé REP situé au cœur du 17ème arrondissement, l’utilisation de PCN est bien plus ancienne que les confinements. Depuis la crise sanitaire toutefois, les usages de PCN se sont intensifiés et les pratiques ont encore évolué pour ne laisser personne, ni élève ni famille, « au bord de la route ».
Retour en salle des profs : PCN ne les a jamais quittés
Nous commençons notre visite par un détour en salle des professeurs. Nous y rencontrons Julien Damotte, professeur d’anglais. Pendant les confinements qui se sont succédés, il a utilisé quotidiennement la fonctionnalité de Web-conférence de PCN « Pendant les visios, je partageais des documents de travail et je laissais la main aux élèves pour qu’ils puissent s’exercer ». Passionné de musique, Julien anime des ateliers de guitare pendant la pause méridienne. PCN lui est aussi utile dans ce cadre-là : « Je mets sur le blog les partitions sur lesquelles on travaille et les vidéos des morceaux qu’on joue. Les élèves consultent beaucoup le blog et c’est aussi intéressant pour les parents ».
Sa collègue, Clémence Petitpez, également professeure d’anglais et fraîchement arrivée dans l’académie de Paris, a découvert PCN cette année.
« Je suis revenue de congé maternité en plein confinement. Je me suis immédiatement mise à la Web-conférence avec mes élèves. La messagerie aussi est indispensable notamment pour les élèves qui sont cas-contacts et qui doivent rester chez eux ».
Fait inédit, la remise des bulletins s’est faite à distance cette année : « C’est une première et grâce aux différents outils de PCN ça a bien fonctionné. Tous les parents étaient au rendez-vous et on a pu échanger avec eux sur les résultats scolaires des élèves » explique Clémence.
L’agenda des Web-conférences
En arpentant les couloirs du collège, nous rencontrons Sophia Campot. Elle enseigne l’italien et assume par ailleurs des fonctions de formatrice numérique à l'INSPE au sein de l’établissement. Sophia est donc bien placée pour nous parler de PCN dont elle a expérimenté toutes les applications ! Elle nous parle de son outil favori.
« La carte mentale est un outil très intéressant qui permet de synthétiser une leçon avant un contrôle avec la contribution des élèves. On part des idées des élèves et petit à petit la carte mentale prend forme. Cela leur permet aussi de hiérarchiser leurs idées et de retenir facilement du vocabulaire ».
Sophia nous explique que lors du dernier confinement, l’équipe de direction et les enseignants avaient planifié l’ensemble des Web-conférences avec l’application Agenda « On a calé toutes les visios, pour éviter d’envoyer trop de mails aux élèves et de créer de la confusion. On a beaucoup appris du premier confinement et tout était prêt pour que la continuité éducative se déroule le mieux possible avec les élèves ».
Sciences et exercices
Frédérique Sevel et Emilie Goldschmidt, toutes deux professeures de SVT, nous accordent un peu de leur temps sur leur pause déjeuner. Nous les interrogeons sur le module Exercices qu’elles ont utilisé dès le premier confinement.
« Ce qui est pratique avec ce module, c’est qu’on peut mixer, dans un même exercice, des questions ouvertes et des questions fermées de type QCM. La partie QCM est automatiquement corrigée par PCN et pour le reste on repasse derrière pour faire des corrections manuelles et individualisées » précise Emilie.
Pour Frédérique, le module Exercices a été un levier essentiel pour garantir la continuité éducative « ça a vraiment été notre outil de travail principal. L’application permet aux élèves de rendre des devoirs propres et nous pouvons leur envoyer des corrections rapidement. C’est aussi un outil de suivi : on peut vérifier, comme en classe, s’ils ont compris le cours précédent ».
PCN, un levier efficace pour agir sur la fracture numérique
En tant que conseillère principale d’éducation de cet établissement classé en REP, Jamila Bentaieb se sent engagée au plus près des élèves et de leur famille. Ici, la mobilisation de l’équipe pédagogique a permis de lutter efficacement contre la fracture numérique pendant le confinement.
« Notre challenge a été d’amener les familles à se connecter à PCN pour suivre la scolarité de leurs enfants. On a mis en place une permanence au collège pour aider les parents à activer leur compte et à télécharger l’application mobile sur leur smartphone. Tout a été fait pour raccrocher les familles les plus éloignées du numérique et ne perdre aucun élève pendant la crise sanitaire. On a contacté de façon très régulière les parents ».
Le collège a doté tous ses élèves de tablettes, pour qu’ils aient un accès égalitaire à PCN et à l’ensemble des outils pédagogiques nécessaires au bon déroulement de leur scolarité. Sur les 540 familles du collège Boris Vian, Jamila n’identifie que dix parents qui n’utilisent pas encore PCN. « Notre travail a porté ses fruits, on communique quasiment avec tous les parents via PCN. Ils reçoivent des notifications quand on leur écrit un message et répondent automatiquement. Il n’y a plus besoin de passer par l’intermédiaire du carnet de correspondance ou d’un courrier : l’information passe directement. C’est l’idéal pour la vie scolaire ».
Jillian-Janis Erin-Agot, principale adjointe, partage elle aussi ce point de vue. Elle se félicite également du fait que fait que PCN permette aux parents de n’avoir qu’une seule plateforme pour réaliser toutes les démarches administratives. « On a tout sur le même espace de travail. Par exemple depuis cette année les vœux de 3ème sont désormais en télé-service. Les parents ont un accès direct aux documents. Ce système simplifie les échanges. Il n’y a plus de navette entre l’établissement et les familles, les feuilles volantes ne s’égarent plus. Tout passe par l’ENT et ça nous fait gagner beaucoup de temps ».